Postures, positions urbaines

Contexte :

L’espace urbain nous impose des postures, des positions. Certains aspects nous oppresses (son bruit, son rythme, les gens, ses dispositifs de contrôle…)

L’espace urbain peut être comme un terrain de recherche sur l’influence et

les relations, entre l’environnement  et le corps humain. ( Exploration corporelle).

Le détournement de certains aménagements est opérable. Recherche de la relation entre l’environnement et le corps. Comment le corps s’adapte, s’ajuste, s’insert dans le paysage urbain ? Le mobilier comme support à la recherche d’autres postures , d’autres  possibilités. Le mobilier comme outil de mesure.

Réalisation :

Prendre un maximum de positions sur plusieurs mobiliers différents (jusqu’à épuisement). Mobilier que l’on utilise. Il est un peu difficile de commencer. Puis on se surprend  à être à l’affût d’un nouveau support à expérimenter avec son corps, pour se confronter, s’insérer, se mesurer avec ce qui nous entoure .

J’ai ensuite définit une sorte de parcours qui regroupe une variété assez complète des mobiliers les plus récurrents pour proposer à quelques personnes de se confronter à cette recherche, cette expérience.

Bilan/Observations :

Au départ les essais sont timides mais à chaque fois l’expérience se met en place et le défi de découvrir le prochain support, mobilier est là.

La perception de la rue évolue. On observe comment les éléments sont disposés dans l’espace, on révèle aussi en quelque sorte les éléments de la rue. ….Chaque personne propose des positions, postures différentes, choisi des lieux et mobiliers différents. L’environnement nous influence aussi (selon les heures, les jours, le nombre de passants, ….)